Samedi 11 décembre 2010 à 9:20

Cette semaine, j'ai du avoir une moyenne de 5h par nuit. Non pas que je ne peux pas dormir plus mais parce que je ne peux pas. Et cette nuit a été la plus courte. Ce matin j'ai cru que quelqu'un était rentré dans l'appartement. Je suis restée planquer dans mon lit en espérant que l'horrible monsieur n'aurait pas la bonne idée de venir dans ma chambre (seule ouverte avec des lucioles dans le ciel) mais en fait ce n'était ni plus ni moins que le chat qui jouait avec la soupape de ma chaudière qui ne soupapait plus rien.

Je suis horriblement fatiguée, j'ai les cernes qui atteignent mon menton (rien que ça) et une longue journée m'attend devant moi. Les marché de noël ça va m'épuiser. Non pas comme ses discours qui ne sont pas vrais. Mais je pense que ça va être la fatigue physique. Après celle qui est intellectuelle (oui je vous jure qu'écouter un type qui n'est pas franc ça vous travaille parce qu'il faut essayer de relever tout ce qui ne cloche pas... J'aime bien ce genre de jeu xD), mes pieds ne suivront pas. D'ailleurs je prévois un programme caféine aujourd'hui. Et peut être des médicaments pour pieds fatigués. Pourquoi personne n'a inventé les chaussures volantes, ne serait-ce que de deux cm du sol pour ne plus pouvoir marcher. Ouais mais à ce moment là il n'y aurait plus 11% d'obèses mais bien 90%. Les 30 minutes je pense que je les ferais sans aucun soucis, parole de scout (même si j'en ai jamais fait... Et pfiou, envolée, la négation).

J'étais sous ma douche ce matin et je me suis dit que le type qui a dit "on a toujours le choix" était un abruti. Oui, oui, un crétin fini. J'ai trouvé une faille à sa jolie phrase pleine de moralisme et de sous entendus sermonatoires. Moi je vous le dis on n'a pas toujours le choix. Par contre je n'ai qu'un exemple en tête. Si j'ai pensé à ça c'est que dans ma douche qui est encastrée entre deux murs et je me suis dit que si quelqu'un était derrière la vitre pleine de calcaire (tellement que je ne le verrais pas) et qu'il s'amusait (ce n'est peut être pas le mot juste mais bon) à me tirer dessus, déjà il y aurait plein de sang dans la douche (je me suis demandée si ça serait jolie) je n'aurais pas le choix de choisir ma propre mort. Ca fout les boules, on a le choix sur presque tout sauf sur le plus important. Oui, je trouve que c'est important. On aimerait ne pas souffrir ou mourir de façon héroïque, ou en voulant être égoïste, enfin ce genre de choses. En fait il n'y a que les suicidaires qui ont le choix au final. Après est-ce que c'est une bonne chose ou pas j'en sais rien mais là aussi on devrait avoir le droit de choisir. On n'a pas non plus le choix pour les maladies et tout le tralala. Même la personne qui a la vie la plus seine n'est pas sûr de ne pas avoir de cancer. C'est con.
Et puis si on avait le choix, il n'y aurait plus d'histoires de destiné, de hasard. Ce genre de choses. Alors le prochain qui me dit cette phrase qui est au final très absurde, je lui fous mon poing dans la gueule (en espérant que je ne me loupe pas et que j'aurais assez de force pour lui remballer cette phrase très loin en lui et qu'il n'aura plus jamais la bonne idée de la redire).

Oui je suis violente mais c'est la fatigue qui parle.

Je n'ai pas le choix *siffle*

Lundi 18 octobre 2010 à 16:20

J'ai l'impression que le temps est pressé. Je ne vois pas le temps qui passe (sauf en cours of course). Des fois il s'interrompt un instant pour reprendre son souffle et repartir au galop. J'ai du mal à courir après lui, j'ai du mal à l'attraper. Et quand j'arrive à le frôler, c'est à ce moment que je me dis qu'il doit courir encore plus vite. 

Moi non plus je n'aime pas ces disputes. Je n'aime pas me fâcher avec toi mais "chasser le naturel, il revient au galop. Ca me fait mal et je n'arrive pas à me ressaisir. Je continue sur ma lancée, à me dire que c'est la meilleure solution mais à chaque fois ça nous fait de plus en plus de mal. Alors je vais arrêter de courir et me poser près de toi. Voir ce que la vie nous réserve sans être une angoissée maladive. 

Et dire que ça va faire 6 mois... ♥♥

Vendredi 27 août 2010 à 7:25

Ca commence à devenir du harcèlement. Tout devient hors de contrôle. Elle est où ma bulle ? Laissez moi retrouver la retrouver.

Je dors mal la nuit. Je ne suis plus maîtresse de moi même. J'ai l'impression d'être une marionnette. Je ne suis plus libre de mes mouvements.

Ne le vois tu pas ? Tu commences à être comme lui. Je fais tout pour toi et ce n'est toujours pas assez. Dis moi ce que je dois faire ? Coucher avec toi pour que tu laisses mon esprit revenir à quelques sérénités ? Faire comme s'il ne s'était rien passé ? Revenir vers toi en ouvrant mes bras ?

Mais ce n'est plus possible et tu te caches derrière Lui pour dire "C'est de SA faute". Non, c'est de la notre. C'est tellement plus simple de rejeter la faute sur les autres, n'est-ce pas ? On arrive à camoufler nos propres erreurs et je ne sais même pas si tu es réellement au courant de tes erreurs. En attendant tu commences de faire de ma vie quelque chose que je ne contrôle plus. Je reste pour te consoler. Je t'explique encore et encore pourquoi ce n'est plus possible. Mais non tu es là derrière chaque mot écrit sur Facebook, derrière chaque appel, derrière chaque SMS. 
Tu m'arraches tout ce qui m'appartient, t'appropries ce que je suis. Tu me dévores de l'intérieur.

Je suis nue devant toi mais ce n'est jamais assez.

Jeudi 26 août 2010 à 15:41

Je suis en colere contre moi même. J'ai toujours tendance à prendre la défense des gens. Même s'ils ont tort. Mais quand il s'agit de prendre ma défense... Youps, y a personne. Ca, c'est vraiment mais vraiment pas cool

Dimanche 27 décembre 2009 à 11:03

Cette nuit a été un peu bizarre. Et ce matin je me suis réveillée avec la désagréable sensation d’être passée à côté de quelque chose. Peut être est-ce à cause de cette année 2009. Peut être pas. Je ne peux pas vraiment le savoir. Beaucoup de choses ont changé d’autres beaucoup moins. Cette année a été bouleversante sur bien des domaines.

J’ai eu ma licence, j’ai trimé comme une malade 35h par semaine chez Flunch, je suis partie en Afrique, j’ai été avec un garçon pendant plus de trois semaines (record !), j’ai changé de ville, j’ai pris un nouveau départ avec Marc, fais de nouvelles rencontres… Ca a l’air bien peu mais je peux vous assurer que c’est assez concentré et qu’avec ça on n’a pas le temps de s’ennuyer.
Je suis contente d’avoir repris contact avec celui que je ne pouvais pas voir pendant plus d’un an. Et tout comme la première fois ce fut fusionnel pas vraiment passionnel mais plus deux aimants qui s’attirent pour ne plus former qu’un. Lui et moi ce sont de forts caractères qui s’affrontent. Ca a toujours été joué au chat et à la souris en essayant à chaque fois d’être le chat. Peut être que ces dernières années nous ont appris à mûrir, peut être aussi que je sais que je ne connais pas d’autres adversaires redoutables. J’espère juste que de nouveau jouer ne va pas briser ce lien qui s’est tissé.

Mais cet article n’est pas vraiment pour raconter ma vie trépidante avec Marc juste parce que cette nuit j’ai rêvé de tous ces visages avec qui j’ai eu des liens plus ou moins forts, ou au moins des années d’ententes avec ces personnes.
Je m’étais promis d’envoyer un message à Doni pour lui demander comment s’était passé ses partiels en novembre et je n’ai pas eu le courage de le faire. Je me suis donc reportée sur son anniversaire en décembre. Là non plus je n’ai pas eu le courage. Moi qui me prenais pour Miss Courage je ne suis vraiment que Miss Lâche. Parce que je n’ai jamais eu le courage de lui dire vraiment « je ne t’aime pas », parce que je l’ai laissé attendre quelque chose de moi qui je sais ne viendrait jamais. Je ne sais même pas pourquoi je me suis mise avec. Peut être parce que j’en avais marre d’être seule, peut être aussi parce que je le trouvais « gentil ». J’ai été horrible avec lui et il se laissait faire. C’était vraiment un cercle vicieux parce que plus il était gentil plus je voulais qu’il sorte de ses gonds. Il avait aussi des défauts et n’était pas vraiment beau garçon mais ce n’était pas assez pour comprendre pourquoi j’ai été affreuse avec lui. A la fin, je n’en pouvais plus qu’il m’embrasse. Prétexte d’une MST (qui n’existait pas) pour s’éloigner et puis de jour au lendemain plus de nouvelles. Le moment où on s’est séparé, c’était un réel soulagement, une libération même. Je ne suis pas une fille à gentils garçons. Mais j’aurais aimé m’excuser auprès de lui, lui dire que je regrette (un peu) mon attitude mais surtout d’avoir perdu 5 mois et le remercier pour toute sa gentillesse et pour ce week end à la mer inoubliable. Peut être que ça fera partie de mes résolutions 2009.
Barbara et moi on se connait depuis la quatrième. Fille qui se sentait mal dans sa peau comme toute fille normalement constituée au collège, on ne s’est pas séparées jusqu’à l’année dernière. Choix de vie divergent, affinités devenus impossible à concilier. J’ai toujours apprécié BabOo, très excentrique, toujours débrouilleuse et tellement souriante malgré les problèmes qu’elle pouvait rencontrer. Dans un sens elle est (était ?) à admirer mais son choix de vie m’a poussé à ne plus la voir. Ce n’est pas vraiment une excuse valable, même qu’elle est plutôt bidon mais c’est ainsi. Il y a des choix qui font fuir. Quelqu’un m’a dit qu’on se regroupait par catégories sociales, je voulais démentir ce propos, j’ai essayé mais au final ce n’est plus les mêmes délires. Je ne peux pas m’imaginer concilier concert Marylin Manson avec un bébé gothique dans les bras. Surtout quand on a la maturité d’une enfant de 15ans. Du coup j’ai freiné la cadence pour les sorties jusqu’à ce qu’elles soient inexistantes. C’est moche mais c’est ainsi. Besançon n’a rien fait pour arranger les choses mais avec de la réflexion, ça remontait depuis bien longtemps.  Dans ce rêve elle avait toujours ses yeux bleus limpides que je jalouse autant. Elle fait partie de mes regrets 2009 parce que je n’ai pas pu l’aider comme je l’aurais voulu même si elle semble heureuse.

Je crois que j’ai fais ma confession de l’année avec les personnes qui m’ont (me sont) été chers et avec qui aujourd’hui je n’ai plus aucun contacts. Surtout que j’ai rêvé d’une inondation où une grosse vague les emportait sans que je ne puisse rien faire. C’est torturant ce genre de rêve…

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