Vendredi 22 mai 2009 à 15:01

Ca fait longtemps que je n’écris plus, pourtant ce n’est pas l’envie qui me manque mais voilà que dire ?

Je pourrais parlais de l’amitié. Celle qui me tient à cœur, celle qui fait mal et pas vraiment de bien. Je pourrais vous prévenir de ce fléau. Ce « truc » qui n’est rien de plus qu’une bonne hypocrisie. On parle d’amitié pour dire qu’on se sert de vous. Cela ne reste que du politiquement correct. Une amitié de 10 ans qui est partie en fumée et on ne sait même pas pourquoi. Certains prétendront que c’est à cause de mon égoïsme, de mon manque d’attachement. Qui sait ?

J’aurais pu vous raconter l’Amour avec un grand A. Celui auquel on ne voit que de petites étoiles et plein de petits cœurs partout. Les mamours etc. Celui-ci n’existe que dans les chansons mélodramatiques, dans les contes de Walt Disney et les Harlequins. Celui qui me tient à cœur n’est pas si rose mais ne vire pas au noir. Il tourne entre le jaune et le vert. Le jaune pour le soleil et le vert pour l’espoir. L’espoir de le voir grandir. Peut être pas avec toi ou toi ou encore toi mais seulement avec Toi. Les mariages arrangés n’ont plus leur place, trop démodés pour notre société mais les couples arrangés deviennent un nouveau concept. Pas parce que je me sens seule mais parce que le coup de foudre s’est fait la malle. On ne devient plus amoureux par claquement de doigts. On apprend à l’être. C’est notre façon d’aimer tout en se protégeant. D’ailleurs à ceux qui prétendent ne pas s’investir tout en s’attachant c’est se mentir à soi même. Ce n’est pas un crime de reconnaître qu’on est amoureux xD.

Je peux vous conter l’histoire de mon comportement. De ma contradiction qui me caractérise. De ma gentillesse aux allures de Marilyn Manson. De ma timidité teintée de sauvagerie passionnelle. De mon altruisme égoïste… Mais je trouve que c’est mal d’essayer de se décrire par soi même. Et même d’essayer de le faire par quelqu’un d’autre. Enfin, c’est pas très objectif de le faire avec quelqu’un qui vous aime bien. Tout cela n’est pas très très objectif et reste dans le flou le plus total. Moral : nous sommes flous. C’est pas très évident de se décrire. A la question « qui êtes vous ? » je ne pourrais que répondre que je suis une fille avec deux yeux aux couleurs changeantes, gros nez, petite bouche, oreilles recourbées et cheveux très (trop ?) bouclés. Taille moyenne et un léger surpoids. C’est tout. Après mes humeurs, mes constantes (inexistantes), mes passions, il y aurait un grand blanc derrière ces questions. Faut pas déconner. Qui suis-je pour dire qui je suis sans essayer d’embellir la vérité ?

Ou alors mes passions et mes folies. Passions de m’ouvrir à d’autres horizons, peut être à d’autres cultures et apprendre à développer mon appétit sexuel sans virer nymphomane. J’ai l’esprit qui devient ouvert sans toutefois ne plus avoir de limites. J’apprends à vivre sans contraintes, sans morales puritaines et en toute liberté. On prétend qu’on est ouvert d’esprit, pourquoi pas moi ? Alors je découvre, j’apprends, je m’amuse, j’apprécie ou alors je m’arrête mais je ne me rétracte pas. Je n’ai plus envie d’être la fille sage à lunettes qui écoutait le professeur sagement derrière sa table d’école. Aujourd’hui je deviens jeune femme.

Peut être est-ce exagérer d’apprendre à vivre avec quelque chose de grave mais cette liberté totale me retiens plus qu’elle ne me laisse m’envoler. On me donne la liberté comme un oiseau en cage à qui on ne ferme pas la porte à clef. Encore faudrait-il à l’oiseau de savoir ouvrir la porte. Je me sens comme prisonnière. Pas de mes parents, de la fac ou du boulot mais plus de moi-même. Je ne sais pas vraiment de quoi j’en suis capable, je me sens comme un nourrisson qui  va dehors à quatre pattes (ne visualisez pas surtout). Je peux toujours remettre à demain ce que je peux faire aujourd’hui parce que je sais que demain je serais encore là. Alors si j’ai quelque chose, une anomalie ou que mes jours sont comptés, c’est peut être fou mais à ce moment là ma vie changera. A mon sens, on n’est libre que lorsque l’on sait que l’on est que pour un temps défini.

Je pourrais aussi vous parler du beau temps et de la pluie mais c’est aussi variable que mon humeur. Et puis c’est le passe temps favori des vieilles personnes et je n’en suis pas une.

Je ne vous dirais pas la peur qui m’habite pour mon futur. Je suis dans l’attente de mes résultats qui me semblent plus qu’incertain. C’est un peu comme le Lotto. Je n’ai qu’une chance sur 70.000.000 d’avoir mes partiels et ça me flanque la chaire de poule. C’est comme Flunch. Mais je ne ferais pas l’état des lieux. Il fait beau et je n’ai pas envie de pourrir votre journée tout comme de flinguer ma bonne humeur.

Ma musique varie entre Marilyn Manson (pour des envies de douceurs) et Star Academy 2 pour le bonheur de retrouver des anciennes chansons et me fendre la poire.

C’est pas tous les jours que je peux dire ça mais je me sens vivante.

Vendredi 8 mai 2009 à 16:15

Ca pourrait être marrant comme gros titre :
 
« Fin tragique d’une étudiante sans licence »
La vie est longue putain !

Samedi 2 mai 2009 à 21:11

Aujourd’hui, je déprime en chantant. Le sourire aux lèvres, le rire au creux de ma gorge tout prêt à jaillir. Oui, aujourd’hui je déprime de cette façon parce que le stress n’a pas sa place, parce que les chansons tristes ne me font pas pleurer et surtout parce que j’apprends à faire semblant. Et puis c’est simple de chanter avec le sourire. Je fais semblant dans ma chambre. Je donne un aspect positif à ma silhouette, je joue aux divas et aux mannequins.

J’oublie les bracelets et les bourrelets. Je mets loin dans ma tête tout ce qui peut être disgracieux. Je ferme les yeux et chante. Tout devient possible. Les culottes à fleurs deviennent des brésiliens Aubade. La peau qui tombe est ferme. De profil, je peux rivaliser avec les pubs Taillefine. Tout ça en fermant les yeux et en chanson.

Les cours sont faciles à apprendre. Les chanteurs de rock sont mes amis, ils sont ma rage de vaincre. IL me tient par la main. Oui, tout est possible.

Le miroir est mon public. Je peux y voir des visages admiratifs, des chuchotements élogieux. J’entends le crépitement de l’appareil photo. Je me vois sur les couvertures de Vogue. Ma peau est sans imperfection et mes yeux n’ont plus cette couleur chiasse. On me sent fragile sur les photos. Je suis une poupée de porcelaine. Mon rire tonitruant s’est transformé en un son mélodieux, ma maladresse en gestes gracieux et je peux L’embrasser sans crainte. Dans cette minute, IL est à moi. IL me trouve à son goût, me susurre des mots doux à l’oreille, m’embrasse comme si c’était la dernière fois. Passion secrète s’est changée en passade sauvage et torride.

La fin de la chanson est là. J’ai les mains qui tremblent, me détourne du public et ouvre les yeux. Je n’ai pas changé. Je suis toujours une masse informe, bonne à être sur le podium de Miss Ronde (mais les inscriptions sont fermés depuis mi avril… La poisse)

Alors je me remets à chanter.

Oui, aujourd’hui je déprime en chantant !

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