Samedi 31 octobre 2009 à 11:15

Cette nuit j’ai rêvé de Toi. Toi si grand, avec tes yeux d’un bleu limpide, avec ta force tranquille. Pas si tranquille quand tu m’as pris par le bras pour m’attirer dans une pièce qui sentait si bon l’encens. Pièce aux reflets boisés. Mais je n’avais pas le temps de voir quoi que ce soit, attirée par tes lèvres. Le tee shirt enlevé, le soutien gorge qui suit. Retrouvée nue contre toi, c’est comme le contact de ma peau contre une vitre froide, c’est électrique. J’ai perdu la tête  et je me suis enivrée de toi, te caressant, découvrant avec étonnement le jeu de tes muscles sous ton haut. Je n’ai pas voulu descendre plus bas voulant profiter de chaque toucher pour imprimer tout ce que tu étais.
Nouveau décor, je me retrouve perdue dans Besançon, les rues sont humides, les gens portent des couleurs sombres. J’aperçois un supermarché, je fonce pour m’acheter une salade et je déambule dans les rayons en pensant à Toi. Sandra est avec moi me donnant des tomates, je passe à la caisse et c’est une caissière rousse avec des tâches de rousseurs qui me fait payer. Je m’excuse en disant que les tomates ne sont pas du magasin. Elle comprend et me dit de ne plus recommencer. J’ai un geste contrit avec mes tomates et ma salade. Je sors et quelques pas plus tard je me retourne pour voir Sandra et la rousse qui enlève sa perruque et qui se trouve être un vieillard à la peau toute ridée avec des énormes grains de beauté.
Je suis toujours perdue dans les dédales de Besançon, je sens quelque chose qui ne va pas et je me précipite au hasard pour retrouver la chaleur de tes bras. Sandra me ramène. Je sors avec le cœur serré. J’avance à petit pas, comme à reculons, le ciel n’est plus aussi bleu, je ne sens plus l’odeur de l’encens. Je te vois de loin. Pas seul. Un groupe de filles t’accompagne ainsi qu’un garçon. Celui qui a les dents du bonheur. Je m’approche encore et je te vois l’embrasser. Elle. Mon cœur bat plus fort comme si c’était ces derniers instants à vivre. Tu me vois, tu souris et tu continues de l’embrasser.
« C’est une mascarade. »
Ton désir pour moi n’était que feint. Je retourne chez moi, la mort dans l’âme avec ma salade et mes tomates. Celui qui a les dents du bonheur vient me voir et me dit que c’était prévisible et il s’en va.
Je me laisse engloutir par ce froid.
Ma sœur se retourne, je me réveille.
L’infidélité, d’après le dictionnaire des rêves montre que si je doute de celui qui commet une infidélité à mon égard (par conséquent mon copain… Qui n’était pas lui dans le rêve) c’est que je doute de moi. Encore un rêve qui symboliserait mon manque de confiance en moi. La bonne blague.
Je pense en fait que j’ai peur de ne plus Te revoir. Alors si tu lis cet article Patrick, si tu n’as qu’à peu d’amitié à mon égard, viens me voir ou demande à me voir. Avec ou sans ta copine, là n’est pas le plus important mais je veux te revoir avant que tu partes aux Etats Unis. Et ça tient aussi pour toi Vincent.
Vous me manquez ._.

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