Mercredi 29 octobre 2008 à 14:55

Halloween c'est tous les jours, il me suffit de me regarder.

J'aime les bracelets pour cacher mon desespoir.

Là où d'autres sont accros au shopping, à l'alcool, à cette facilité d'abandonner, j'excelle dans la prise de médicaments.

Je tremble et j'ai les doigts qui bleuissent quand je suis en stress.

Pas facile de voir s'il est fière de moi.

Des fois je rêve d'elle. Parce qu'elle me manque plus que je veux me l'avouer.
 
La guitare n'est un qu'un moyen comme un autre de déplacer les problèmes dans l'espace. De faire semblant d'être bonne à quelque chose.

J'ai rencontré le guitariste d'un groupe tourangeau. J'ai fait un transfert d'émotions. Peut être parce que je n'ai toujours pas accepter le fait de ne plus être à côté d'eux.  Mais pour rendre le tableau plus joyeux je vais dire que le chanteur a la voix de celui d'Oasis.

Je me dévoue à tout ce qui m'entoure et qui se trouve être loin de ma chambre.

Je me fous en l'air et j'aime ça.

Je ne supporte plus le contact humain.

Je désobéis et ça me réjouis.

Vérité terrifiante : il n'est pas Dieu.

Autre vérité : Je souffre mais je sais pas tellement où au final.

Voilà le portrait d'une fille un peu paumée, qui ne sait pas vraiment ce que la vie lui réserve. Certains diront que c'est une façon de me faire plaindre. Ils ont raison. Je ne sais pas vraiment faire autre chose. Je n'aime pas me montrer en public, j'aime lancer des vannes pour ne pas supporter aprés le fait d'être rejetée. Cette amitiée disparue aujourd'hui m'a montré à quelle point j'étais vulnérable et dépendante des autres. Les événements de ces derniers jours m'ont appris que l'Amour n'est pas forcément réciproque. Blessure aux conséquences désastreuses mais non mortelles.

J'ai appris à desespérer mais je ne suis pas prête encore à vouloir.
 
Les gens vous déçoivent et on n'est seulement capable de voir et de ressentir le mal que ça nous fait.  

 

Mercredi 22 octobre 2008 à 22:23

Whaou ! Un peu de temps (enfin) pour écrire ma vie (j'ai envie de parler ce soir). En plus j'ai de l'inspiration donc je m'y colle ^_^

Santé :

Ca m'a pris pas mal de temps, à croire que je ne faisais pas vraiment attention à ce détail mais qui peut faire basculer une vie voir plusieurs. Je me suis retrouvée devant l'inévitable et terrifiante vérité que nous n'étions pas immortels. Le temps nous ait compté. Tout le monde le sait mais on pense toujours à remettre au lendemain ce qu'on peut faire aujourd'hui. Comme lui dire "je t'aime", comme lui faire comprendre qu'on tient à cette personne. Qu'on n'aura jamais assez de temps, d'amour et d'attention pour elle. Voir défiler tous ces couloirs d'hôpital me terrifient. Sentir les médicaments, la mort me font rappeler que je n'ai pas eu le courage de mettre mon coeur à nu. Je suis mal à l'aise face à toutes ces bouses blanches qui me poussent à dire ce que je porte en moi. De ne pas regretter qu'il soit trop tard.

Pour ma part, je préfère rester dans l'illusion que tout va bien. Je vais bien. Pas de cancer, pas d'amputation alors c'est que tout va bien. Que j'aurais beau me plaindre je saurais que j'ai évité le pire de justesse et qu'il y a plus important que des cheveux lisses. De plus, je me suis mis au sport avec acharnement et avec l'ultime espoir de voir des tablettes de chocolat blanc se dessiner (mais surtout pas des épaules de nageuse)... L'espoir fait vivre comme on dit par chez moi.

PS : le rugby est très mauvais pour la santé !

Scolaire :

Là aussi j'ai du mal à me reconnaitre. J'ai l'impression d'avoir été transformé pendant les vacances. Je travaille correctement (sauf l'anglais... Bizarre), j'essaye de prendre de l'avance sur le DCG, j'ai des cours impécables, prépare à l'avance mes TD et au lieu de flaner le week end je me consacre exclusivement à ma licence. Car je VEUX l'avoir. Je ne veux pas me ronger les ongles en m'imaginant le pire aux partiels et je veux un futur assuré.

Evidemment je le fais au détriment de ma vie sociable qui peine à exister mais dans la vie certains choix n'en sont pas vraiment.

Je tiens à dire que je ne supporte pas ma promo. Je les trouve tous un peu intello sur les bords, si différents de moi. Ils ont une étiquette collée sur le front sur laquelle il y a marqué : "si t'es pas classe et intelligent tire toi." Le problème c'est que je n'ai jamais aimé les moutons alors je nage à contre courant quitte à ce qu'on me traite de punk (que je suis loin d'être.) Les tailleurs, les chemises et les chaussures à petites talonnettes, très peu pour moi. Tant mieux si je les effraye avec mes docs, j'aime leurs visages ébahis quand ils voient la taille des pics à mes oreilles, les bas résilles déchirés. J'aime envoyer des réflexions au moment où le silence est pesant. Inconsciemment je fais en sorte que tout le monde me déteste et ça m'indiffère. Pourtant, et c'est bien à mon insu, les garçons ne semblent pas atteints. Pire, je m'amuse avec eux. J'ai failli pleurer de rire avec Patrick et (?) pour le TD d'informatique où, au lieu de faire Excel, ils préféraient regarder les midinettes qui portaient les drapeaux de F1. Et pourtant ils ont réussi là où nous avons échoué : "Alors c'est qui les plus intelligents ?" Ou encore avec Alban pris d'une envie soudaine d'avoir un raton laveur bourré ou encore les oeillades joyeuses avec Biiiiip (j'en ai aucune idée.. Youps -_-).

Je mets dans le même panier mes petits boulots. Ma petite Yollande est partie et j'ai le coeur vide. Pourtant les bouts de chou sont tous plus mignons que les autres. J'ai le coeur gonflé à bloc quand je les vois. Je suis émue quand ils veulent tous me faire un bisou quand c'est l'heure de partir. Ca me fait rire que les garçons ont déjà de si bon gouts sur les parfums. Vive ce joyeux slogan comme quoi les filles sont les plus belles et les garçons à la poubelle. Et pourtant... Pourtant il faut bien les gronder. Ne pas vraiment se laisser attendrir par ses petits démons. J'outrepasse mon rôle de surveillante en leur apprenant à compter. En essayant que Michelle me disent quelques mots ou que Sevastian me sourit. Ce sont des petites choses qui, même s'il pleut, me met le coeur en fête. Ma décision de n'être jamais mère commence à fléchir comme bonhomme de neige au soleil. Peut être que... Aux études surveillées, ce sont de vrai polissons. Ca m'embète parce que je n'ai pas vraiment le temps de m'attacher à eux et que je ne peux pas les aider comme je le voudrai. J'aimerai tant leur apprendre à aimer l'école, leur faire voir les nombreuses perspéctives d'avenir qu'ils auront en continuant leurs études. Et en même temps j'aimerais être leur amie, je ne veux pas être l'adulte qui les oblige à faire leurs devoirs et qui les tyrannise pour les faire. Pas évident de concilier les deux.

Social :

Merci à vous d'avoir été là ces derniers moments. Même si vous en aviez pas conscience. Bato d'avoir été juste là. Tout comme Seb. A Toi, de m'avoir fait découvrir les allers retours à la guitare (finalement la progression s'arrête rapidement) et à Casse Cou. J'ai adoré ce pique nique improvisé sur le capot de la voiture, le coup de Jean Michel qui sortait du Sex Shop (j'en rigole encore aujourd'hui), ou encore à regarder pendant un temps indéfini la Loire et les canards.

J'aime m'amuser en cours avec vous (qui comme moi nagent à contre courant). J'aime ces envies de meutres, d'énerver les profs et de s'en foutre totalement. Profitons de cette jeunesse qui commence à décliner.

Au fait, c'est qui Loiiq ? :p

Guitare :

Et je finis avec mon plaisir à moi toute seule. La playlist s'allonge vraiment. Je me donne du mal à savoir et je ne lâche pas. Même si parfois (ou toujours au choix) c'est monstrueux, que ça donne envie au soleil de se faire la malle tout comme mes oreilles. Mais je ne perds pas espoir. Là aussi j'y arriverais. Ca prendra le temps qu'il faudra. je me fais un point d'honneur à résussir mes objectifs. Et celui là en particulier.

(je ferais une liste des morceaux que je sais à peu prés jouer.) Merci à vous trois ( **)

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