Lundi 20 avril 2009 à 10:28

 
Ces dernières nuits, depuis approximativement deux semaines (enfin… Mardi ça fera deux semaines), je fais des rêves qui tournent autour d’un même objet. Ce n’est pas l’objet principal ni même secondaire. Il est plus là en tant que décor mais il est présent à chaque rêve que je fais et dont je me souviens. Ca va vous paraître con de faire une fixation dessus mais c’est plus fort que moi.
 
Je rêve à chaque fois de mon lit.
 
Je peux vous raconter des rêves avec mon lit. Il vit tout ce que je vis. C’est comme le recueil de mes sentiments.
 
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La première fois, se déroulait sur une couette au ton rose vif. Un peu comme celle que j’ai en ce moment. J’étais allongée sur mon lit. J’étais recroquevillée sur moi-même. Pas pour me protéger ou quoi que ce soit mais j’étais juste bien. Je discutais avec Doni. Tout simplement. J’avais la sensation de vouloir me reprocher de lui. D’ailleurs je sais qu’à un moment je me suis collée à lui. J’étais vraiment bien. On discutait vraiment de tout et de rien. Enfin… Pas de Flunch. Les dimensions étaient vraiment respectées parce que j’étais moins grande que lui.
Je tiens aussi à dire qu’il faisait un grand soleil. Qu’il n’y avait aucun nuage. C’était vraiment une après midi entre amoureux. Dans le genre romantique sans tomber dans le gnangnantisme le plus trash. J’aimais bien cette impression de réconfort et de bien-être.
 
Le lendemain, mon lit était le lieu d’un viol. J’en ai toujours des frissons et les images sont toujours présentes dans mon esprit. Je ne vais pas le décrire parce que ça ne sert un peu à rien de revenir dessus et puis comme l’a très bien dit quelqu’un, ça n’aurait pas pu se passer en vrai parce que je suis beaucoup plus grosse que celui qui me tenait les bras. Par contre j’attire l’attention sur les tons froids de la couette qui tournait sur un fond bleu grisâtre.
C’est assez bizarre parce que c’est deux rêves, on était en travers du lit. Le premier, j’étais dos à la fenêtre mais je pouvais voir les reflets du soleil jouer avec la couleur des draps alors que dans celui là, j’étais face à la fenêtre. Je pourrais dire qu’il était en contre-jour mais il faisait nuit. Les volets n’étaient pas baissés si bien qu’avec la lune ça donnait des nuances mélo-dramatiques à son visage. Il n’était pas méchant, il avait juste envie de le faire. Je crois qu’il ne se rendait pas compte que je n’étais pas consentante. Que je hurlais ou que je me débattais. Je me souviens que mon prof de philo (pardon… De culture générale) nous avait dit que pour différencier les rêves de la réalité, c’était que dans les rêves on ne pouvait pas ressentir de douleur. Mais cette brûlure atroce, humiliante et lancinante, je n’ai pas pu l’inventer. Elle était là, bien réel. C’est d’ailleurs ce qui m’a réveillé.
C’est comme si j’étais revenue des années auparavant. Sur le coup, j’ai cru que j’allais tout laisser tomber.
 
Plusieurs jours se sont passés et je rêvais de rien ou je ne m’en souviens pas. Et une nuit j’ai rêvé de… Bébés O_o. J’ai pas tout compris. J’étais allongée sur le lit à la couleur virginale (ce qui est en totale contradiction avec le fait d’avoir des enfants) et il y avait un berceau au pied. Mon copain, dans le rêve, était aussi allongé et on discutait sur le fait d’avoir des enfants. C’était le matin. Parce que je pouvais voir les premières lueurs. C’était comme un cocon. Un abri douillet. Cette fois j’étais bien allongée dans le sens du lit mais je n’avais aucun contact avec le garçon (d’ailleurs je ne peux même pas vous dire à quoi il ressemble xD)
Ce qui est dingue c’est que je déteste cette intimité en vrai et encore plus le fait de parler d’avoir des gosses.
 
Le dernier s’est passé cette nuit. On était (j’étais avec mes parents et une dame que je ne connais pas) sur une maison au bord de la mer. Disons que la terrasse touchait l’écume des mers. On profitait d’un magnifique temps et on parlait. Je n’entendais pas le bruit des vagues alors que c’est plutôt chouette comme mélodie. Je me retourne vers mon père et je vois une grande vague de plusieurs mètres au dessus de lui ; je lui hurle de faire attention alors qu’il n’est même pas à un mètre de moi. La vague lui tombe dessus et nous envoie valser quelques mètres plus loin. J’arrive à m’en sortir. La dame aussi. Ma mère est à quatre pattes entrain de suffoquer. Je regarde partout. La mer est devenue calme et le beau temps est toujours avec nous. Seulement mon père n’est plus là. Je vois ma mère s’agitait partout. Entrain de le chercher dans les pièces de la maison. J’étais là, impuissante parce que l’inquiétude qui grandissait en moi me laissait paralysée. Ma mère revenait toujours sur le balcon pour savoir s’il était là. C’était abominable ces cris de lamentations. Jusqu’au moment où je le vois allongé. Ma mère aussi. Du coup mes pieds ont repris vie et on s’est jetées sur lui. Pour voir s’il était toujours en vie. Pour voir comment il allait. Dans mes rêves, j’ai du prendre des cours de secourisme ou trop regarder Grey’s Anatomy parce que j’ai su faire à la perfection le massage cardiaque avec un bouche à bouche que plus d’un médecin m’envierait (pardon… Ma modestie m’étouffe). Bref. Changement de décor. Mes parents sont allongés sur mon lit. Mon père ouvre les yeux et à ce moment là, le soleil inonde la chambre.
 
Mes rêves pourraient faire une bonne série.
 
Bref, j’ai un peu de mal à raconter mes rêves parce que c’est assez confus (comme tout rêve qui se respecte) et puis j’ai pas la plume d’un bon écrivain (à mon plus grand regret). Toujours est-il que j’arrête pas de rêver de mon lit.
Hier, j’ai fait la curieuse et j’ai ouvert le dictionnaire des rêves. Je suis allée à la page « lit » et j’ai découvert ce que mon subconscient voulait me faire savoir.
 
J’ai des problèmes conjugaux et/ou sexuels.
 
Surtout ne faites pas comme moi. Ne riez pas Y_Y

Dimanche 19 avril 2009 à 18:01

Mon portable est mort. Je sais pas pourquoi. Il est mort alors que je parlais à Doni. Pas cool.
Il en a eu peut être marre de me susurrer des mots doux à l’oreille ou de se faire toucher par mes doigts boudinés. Ou autre chose. Mais toujours est-il qu’il est mort. Cela faisait quelques mois que ça pendait au bout de mon nez. Mon portable est comme moi. Très capricieux.
 
En plus j’étais dans la voiture au moment où il a fait le coup. Après avoir eu 550 clients sur les bras. J’ai déboulé à la maison telle une furie en pestant contre les Sony Ericsson comme quoi c’était vraiment de la m*rde. Qu’on ne pouvait pas avoir confiance aux nouvelles technologies.
Je crois que j’ai beaucoup de fois levé les yeux et les bras au ciel.
J’ai pris mon chargeur, le papier pour le portable, l’assurance, une facture et une pièce d’identité et je suis partie pour la ville. J’ai essuyé les bouchons, les feux rouges et je me suis garée à 10 minutes d’SFR. J’y vais, toujours en grommelant contre le portable que je tenais fermement contre moi. J’arrive là bas avec un sourire crispée (je n’allais pas crier sur la vendeuse quand même), je lui demande de réparer mon portable. Et là… Plus rien ne marchait dans cette boutique. Elle avait l’air désolée. Et dire que c’était dans cette boutique que j’étais obligée d’y aller pour le changer. Je demande, toujours gentiment mais avec un sourire plus crispé, si je pouvais aller dans une autre agence. Elle me donne deux factures même si une suffisait et m’a montré la porte en ayant un air soulagé. Pourtant je vous jure que malgré mon état d’énervement j’ai gardé une voix « douce » et souriante.
Je me retape une demie heure en voiture en hurlant contre un camion qui roulait à 80 km/h et une voiture pourrie à côté qui ne semblait pas vouloir nous doubler. Je me gare de nouveau à Auchan. Je n’envie pas ceux qui sont à Flunch et d’ailleurs, quand je passe devant, je me fais toute petite de peur qu’on me propose de faire un remplacement. Je rentre dans l’agence SFR où évidemment tous les vendeurs étaient occupés. Je pianote sur la table avec un sourire qui décline autant que mon état d’énervement. Du coup, je me sens comme blasée.
La vendeuse s’occupait de deux ados (filles) qui avaient à peu près l’âge de ma sœur et qui n’habitaient déjà plus chez ses parents et qui voulaient s’acheter un portable à 99 € (non mais où va le monde ?!). Après un moment de pourparlers, les deux gosses s’en vont et la vendeuse est enfin à moi.
Du coup c’est plus facile et plus vite. Efficace et rapide. Même si donner un chèque de caution de 60 € pour un téléphone que même mon arrière grand-mère n’en voudrait pas, ça me fait un peu mal. Ce « nouveau » téléphone ne fait pas jeux, pas msn, pas Internet, pas mms, pas photos. Bref c’est la misère mais j’accepte quand même (je suis obligée pour poursuivre la conversation avec Doni) et je me retrouve devant le parking avec un téléphone que je planquerais bien volontiers.
Je rentre chez moi. Finis la conversation et me lance à la découverte de ce téléphone. En 5 minutes le tour était déjà fait. Je ne pouvais rien en tirer. Mais je dois avouer que j’ai bien rigolé. Au dépend de celui qui l’avait avant. Parce qu’il n’a pas supprimé ses messages. Ceux qu’il avait envoyé et ceux qu’il avait reçu. Je peux vous dire son prénom et aussi qu’il a une copine.
Oui, je me suis permise de lire ses messages. Je ne le connais pas et, avec les massages, ça me donne pas très envie de le connaître.
Evidemment y avait des messages inutiles, enfin pour mon intérêt personnel. Y avait des messages flippants. Sa copine lui a envoyé trois sms comportant un nombre incalculable de « je t’aime ». Et le message qui tue. Vraiment. Je l’ai lu, j’ai explosé de rire :
« Kikou ! La chuis en franC. …Ca mgratte la fesse gauche… Pressé dte voir. Jte bip dè kje sor de cour. Je t’aime. PS : Djo est mor de rire paskil a lu le texto XD ».
Je sais pas qui est Djo mais je crois que j’aurais eu la même réaction. Et le truc c’est que le « je t’aime » et « ça me gratte la fesse gauche » sont dans le même ton. C’est hallucinant. Je pense que ça doit être deux lycéens. Ou au moins la fille est au lycée. Quand au type il envoie des messages à sa « jolie belle maman ».
J’aurais bien voulu en savoir plus mais je ne vais pas m’immiscer dans leur vie. Et puis je me vois mal envoyer un texto à des inconnus.
 
Donc je dois tenir deux semaines avec un portable qui ne sert que de téléphone. Mais je ne vais pas m’en plaindre vraiment. Par contre ils ont intérêt à me rendre le même téléphone parce que je tiens à garder les 224 messages de Vincent qui me font chaud au cœur quand je les lis. http://fruity.k.cowblog.fr/images/WebCam2009041709182.jpg
 
Ah ! oui, j’ai voulu écrire un peu sur une sorte de journal intime que je traîne depuis des lustres. Parce que je n’envoie plus de mails et que mes articles sur ce blog sont mal interprétés et je suis tombée sur un passage d’un livre que j’avais recopié :
 
« Chère Lisa Maria,
Je crois être amoureuse. Comment en être sûre ?
(X)
 
Chère X,
Si vous me le demandez, c’est que vous ne l’êtes pas. C’est peut être la grippe ou un dérangement intestinal.
Si les symptômes persistent, consultez votre médecin. »

Mardi 14 avril 2009 à 14:49

Ce n'est pas vraiment évident de jouer le rôle de la petite copine.
Vous vous posez un tas de questions sans vraiment, non plus, chercher de réponses. Je sais c'est con mais c'est comme ça. C'est un vrai rôle et je ne suis pas une comédienne. Sourire c'est facile... Le reste l'est moins.
Je ne suis pas faite pour les grandes déclarations d'amour. Ni même pour les compliments hasardeux et sans grandes valeurs ajoutées. Je ne suis pas non plus quelqu'un qui aime toucher les gens... En particulier le petit copain. Dans ces rares moments volés où on est tous les deux, je ne suis pas non plus une romantique. Je reste un glaçon. Un vrai glaçon avec la peau chaude. Je suis comme ça et même si je vois bien que mon comportement fait défaut et que je sais là où ça ne va pas, ça reste plus fort que moi. Je ne veux pas que ça aille plus loin. Vous me direz que c'est aprce que je ne me suis pas assez remise en question. Peut être. Vous avez surement raison. Mais ce comportement, reste pour moi l'ultime stade de protection. Même s'il n'y a pas grand chose à craindre (et j'insiste sur le pas grand chose parce que ça ne signifie pas "rien").

Ca va vous paraitre prétentieux (et j'en suis totalement consciente) mais je me fais l'image d'un électron libre. Enfin... Plutôt quelque chose de libre. Parce qu'un électron peut être rattachée à un atome par un "truc" spécial et il est collé à cette atome à vie à moins que l'homme n'y mette son grain de sel (une fission, non ?) et que c'est reparti pour un tour.
Mais je reste quelque chose de libre et quelque part d'insaissable. Je veux dire par là, je n'ai pas beaucoup d'amis mais beaucoup de connaissances. Je suis quelqu'un qui peut disparaitre de la vie de quelqu'un simplement parce qu'elle l'a désiré (ou qu'on a claqué la porte au nez pour elle...). J'affiche toujours un sourire et on ne peut pas vraiment savoir si ça va ou pas. Je tiens à signaler que si je pleure ça ne veut pas forcément dire que ça ne va pas. Des fois c'est juste parce que j'en ai besoin.
Et le truc de l'électron libre (qui le reste sans aucune manipulation... Mais pas génétique) marche aussi avec le petit copain. Parce que le petit copain ressemble étrangement à l'atome (sauf que lui il a un harem d'électrons... C'est un peu la merde cette comparaison =/) et qu'il veut me rattacher à lui. Oh ! Pas forcément l'atome de ce moment (même si il fait beaucoup pression...) mais les atomes en général. Et bien ça me fait fuir. C'est comme attirer deux pôles. Plus va avec le moins. Mais Plus-Plus ça ne colle pas. Et en ce moment je suis du signe Plus et lui aussi. Je ne veux pas qu'on pense à dans une semaine ou dans un jour ou même dans une heure.
Et si je commence à le faire, c'est comme si je faisais un arrêt cardiaque. Je perds mon souffle, mon coeur s'accelère avant de ralentir dangereusement. Bref, je fais une vraie crise d'angoisse.
Ca ne se voit pas, c'est interieur. Mais dans les moments de grandes déclarations ou de prévisions futuristes je me coupe le souffle (c'est bizarre, hein ?!)
Et dans ces moments là, bah l'électron a envie de prendre ses valises et de partir loin. Même s'il aimait bien l'atome.

Je viens de penser... Mais ça fait l'effet garçon. Tout simplement. Il aime bien la fille. Mais quand il la voit qu'elle commence à s'engager et qu'il voit apparaitre sur ses lèvre les mots "je t'a***", il fuit. Tout simplement. Par manque de courage, par manque de maturité, par manque de responsabilités, par manque de je sais pas quoi mais il n'en demeure pas moins qu'il fuit.
Et au moment où elle arrêtera de faire des plans sur la comètes le garçon reviendra vers elle. A moins qu'il aille butiner une autre fleur (je vous dis pas le nombre de comparaisons que je suis entrain de faire...) 

Enfin voilà... C'est un grand rôle de faire la fille attentionnée, qui se laisse toucher, caresser, butiner en quelque sorte...
Mais elle le fait en mettant son coeur et ses convictions à côté. Elle retire tous ses sentiments à partir de ce moment pour laisser la chance à un atome de se trouver un électron.

Samedi 11 avril 2009 à 11:09

Les publicités sur les régimes défilent. Les gros tee-shirts réapparaissent. Plus c’est large, mieux c’est. La bizarre impression que les miroirs ne me laissent pas tranquille. La peur de se faire percer à jour devient forte. Un doigt accusateur se porte sur les courbes de mes hanches. Je rougis et porte encore des choses plus large. Les beaux jours sont là et rien n’a été fait. Rien de plus ou de moins. Et si pleurer faisait maigrir, je serais fine depuis belle lurette.
 
Cette envie de se serrer contre lui se fait plus pressante avec l’envie de fuir. Demain est si loin… Vous ne le savez pas mais c’est officiel. Et ouais. Il n’y a qu’une personne qui est au courant et encore c’était dit juste pour qu’il me foute la paix.
L’officialiser c’est le rendre réel d’une certaine manière. Et je n’en ai pas vraiment envie. Faire comme si de rien n’était. Je n’ai pas confiance dans la prochaine heure alors qu’adviendrait-il de la semaine prochaine ?
L’officialiser c’est me détacher de cette liberté. Et m’attacher à autre chose. Je ne sais pas à quoi et tout ceci me rend profondément confuse et rêveuse.
 
J’aimerais qu’il me parle d’elle. Je ne lui en veux pas. Je suis même heureuse. Je fais comme lui. Cacher cette vérité derrière un sourire. J’aimerais avoir cette gentillesse dans les yeux. Mais je reste comme lui. Je n’en parle pas et fais comme si j’avais confiance au temps. C’est tellement plus facile de s’attacher aux gens sans qu’il n’y est rien de plus. Je pourrais lui tenir la main sans qu’il n’y est rien de choquant ou aucun sous entendu. Juste pour qu’il sache que je suis là et me rassurer qu’il est là.
Et dire qu’ici, ce n’est pas la distance qui fait défaut.
 
J’ai des rêves plein la tête. Des envies plein à ras bord. Des étoiles qui défilent. Ces désirs se font intenses. Le soleil est au rendez vous et j’ai envie de sortir partout. Les zoos, les escalades dans les bois, visiter Paris, les parcs familiaux, les balades à vélos…
Oui, prendre son vélo. Un sandwich et une boisson et aller dans des endroits inconnus. Parcourir des kilomètres juste pour pédaler. Découvrir de nouveaux villages. Ne pas faire comme les autres. Juste pédaler et s’en remettre au vent et à la douceur du soleil. C’est dans ces moments là qu’on ne pense à rien. Que les pleurs se font la malle. Où le sourire peut être rayonnant sans rien de malheureux à cacher.
 
Ce « vieux » parc je l’aime bien. Là bas j’y ai appris la tendresse et des fous rires incontrôlables. Des souhaits de toute sorte. La distance se fait plus courte et je peux venir de moi-même. Ca ne devient même plus un effort mais un désir. Mais je préfère toujours m’en tenir à aujourd’hui sans penser à demain. Et cacher tous ces sentiments pour moi. Le dire c’est se trahir et que les autres puissent lire à travers moi. Mais cela reste trop tôt.
 
Je me sens malhabile avec mes mots et mes gestes. Comment exprimer tout ce que je ressens ? Tout s’interprète et pas forcément dans le bon sens.
Comment dire les choses telles qu’elles sont et que tout le monde y voit le même message. Crier sur les toits qu’il n’y a pas besoin de rumeurs. L’être humain a besoin d’alimenter ses fantasmes en faisant passer les autres pour des cons. Tout ça pour qu’il se sente moins minable que les autres.
 
Je ne suis pas comme ça et pour ça je suis fière. Je ne veux pas faire de mal à autrui. Je suis quelqu’un qui pense que demain tout ira bien. Qu’on peut aimer tout le monde. Que même TGV ou cie a bon cœur.
 
Je crois en la gentillesse de l’être humain !

Jeudi 9 avril 2009 à 8:41

C’est en ayant une voix de canard que je vous écris aujourd’hui. J’ai les yeux et un nez rouges. Vous l’auriez compris, je suis complètement enrhumée.
Le « En avril, ne te découvre pas d’un fil » n’a pas été réellement tenu. Mais je ne le regrette pas tant que ça. Car les compliments ont fusé. Parti d’un coup. Ils étaient bien cachés. Ca m’a mis mal à l’aise mais j’en ai quand même profité. Même si ce sont les hormones du printemps qui travaillent, que les célibataires deviennent de plus en plus désespérés, ça fait quand même plaisir.
 
Flunch dérive. Il fait la pluie et le beau temps. Mes pleurs et mes rires. Il n’y a pas vraiment d’état intermédiaire. J’ai pensé sérieusement à démissionner. Parce que les Fanny sont vraiment sadiques, que les Bryan du 37 sont lâches et les Isabelle ne savent que porter des culottes patchworks. Cependant, il n’y a pas que ça. Il y a Célia qui a toujours le mot pour réconforter et le geste pour aider. Jimmy qui m’amuse bien avec ses trois copines (oups…), Guillaume le romantique, Rémy toujours actif et…
 http://fruity.k.cowblog.fr/images/SadbySpaild.jpg

Depuis quelques temps, je n’avais pas besoin de faire d’articles. Je confiais tout par mail. C’était beaucoup plus facile parce qu’un blog est publique alors que les mails c’est comme une page blanche d’un journal intime. Un court résumé de ma journée avec tout ce que j’ai eu sur le cœur. Ma façon de parler à changer. Ma tête n’avait plus besoin de suivre, mon cœur s’en chargeait très bien. J’aurais même pu le supprimé rien n’y aurait changé.
Mais il y a certaines choses qui font que tout se ré-inverse. Parler sur un blog, c’est quand même un sacré exercice, parce qu’il faut faire attention à tout. Je dis bien TOUT. Parce que tout s’interprète, qu’il y a des choses à dire et d’autres à ne pas dire. Et quand l’envie est si forte, il faut mettre cette envie avec adresse pour que personne ne s’en rende compte. Et puis, je n’ai pas envie que tout ceux qui me lisent ici, pensent que je les prends pour des bouches trous (je suis tenace). Si j’écris, c’est d’abord pour moi et vous faire comprendre que ce que je suis dans la vie n’est pas tout à fait le vrai moi. Un masque. Une illusion.
Mon sourire s’est caché en attendant le premier rayon de soleil.
Je n’ai jamais pu être vraiment quelqu’un de bien. Mes amis se comptent sur les doits d’une main amputée de 5 doigts. Je fais souffrir ce qui m’approchent de près. Je reste d’une certaine façon insaisissable. Bien malgré moi. Cette carapace est devenue trop dure à soulever. Mais croyez bien que tout ceci reste involontaire ou inconscient…
Si vous avez le mode d'emploi pour apprendre à aimer, je suis preneuse ._.
 

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