Samedi 15 août 2009 à 19:59


Est-ce que ça vous a tenté de faire le marathon un jour ? Ou de vous envoyer en l’air comme ça pour aucune raison particulière ? Ou, à la manière de John d’hurler dans la piscine pour exprimer votre incompréhension de la vie ?

Personnellement, je n’ai rien fait de tout ça. J’ai l’impression, et pardonnez moi de ma prétention, d’être différente des autres. Je n’ai pas besoin de montrer au monde entier que je ne vais pas bien ou que je suis stressée. Je ne peux pas m’empêcher, en la présence de quelqu’un, de me sentir prisonnière, de ne pas être totalement indépendante. Et Dieu sait que j’accorde de l’importance à ma prétendue liberté.

Le problème, et je le mesure bien aujourd’hui, est que je suis dans l’incapacité de l’exprimer et de le faire admettre aux autres. A croire que je ne sais pas ce que le mot « diplomatie » veut dire. Je ne suis pas tendre. Ni avec moi ni avec les autres. Il faut que ce soit toujours une rupture brutale, un recommencement éternel. Croyez le (ou non) mais je ne fais pas tout ça dans le but de vous blesser. Je me traiterais de maladroite. Peut être que je sous-estime mon potentiel « méchant » mais je me trouve surtout maladroite. Je pense que c’est le mot qui me convient le mieux (avec contradictoire)

Le mois dernier, n’ayant pas vraiment Internet ni le téléphone sous la main, je me suis un peu découverte. J’ai appris mes failles, j’ai revu toutes mes erreurs et me suis jurée de ne plus les recommencer. Attention je ne dis pas que je suis devenue parfaite, loin de là mais j’essaye, je tente (peut être désespérément) de m’approcher de mon idéal féminin.

C’est un peu décousue ce que je raconte. En fait non, ça l’est carrément mais là non plus j’ai pas la fibre de l’écrivain. Juste pour dire au final que mes objectifs ont changé. Et que dans ceux-ci impliquaient certaines personnes. Là non plus je n’ai pas été tendre pour leur faire comprendre.

J’ai besoin d’ambition, de motivation, de combativité, de passion. Pas de quelque chose de platonique, fade et baigné à l’eau de rose !

Vendredi 22 mai 2009 à 15:01

Ca fait longtemps que je n’écris plus, pourtant ce n’est pas l’envie qui me manque mais voilà que dire ?

Je pourrais parlais de l’amitié. Celle qui me tient à cœur, celle qui fait mal et pas vraiment de bien. Je pourrais vous prévenir de ce fléau. Ce « truc » qui n’est rien de plus qu’une bonne hypocrisie. On parle d’amitié pour dire qu’on se sert de vous. Cela ne reste que du politiquement correct. Une amitié de 10 ans qui est partie en fumée et on ne sait même pas pourquoi. Certains prétendront que c’est à cause de mon égoïsme, de mon manque d’attachement. Qui sait ?

J’aurais pu vous raconter l’Amour avec un grand A. Celui auquel on ne voit que de petites étoiles et plein de petits cœurs partout. Les mamours etc. Celui-ci n’existe que dans les chansons mélodramatiques, dans les contes de Walt Disney et les Harlequins. Celui qui me tient à cœur n’est pas si rose mais ne vire pas au noir. Il tourne entre le jaune et le vert. Le jaune pour le soleil et le vert pour l’espoir. L’espoir de le voir grandir. Peut être pas avec toi ou toi ou encore toi mais seulement avec Toi. Les mariages arrangés n’ont plus leur place, trop démodés pour notre société mais les couples arrangés deviennent un nouveau concept. Pas parce que je me sens seule mais parce que le coup de foudre s’est fait la malle. On ne devient plus amoureux par claquement de doigts. On apprend à l’être. C’est notre façon d’aimer tout en se protégeant. D’ailleurs à ceux qui prétendent ne pas s’investir tout en s’attachant c’est se mentir à soi même. Ce n’est pas un crime de reconnaître qu’on est amoureux xD.

Je peux vous conter l’histoire de mon comportement. De ma contradiction qui me caractérise. De ma gentillesse aux allures de Marilyn Manson. De ma timidité teintée de sauvagerie passionnelle. De mon altruisme égoïste… Mais je trouve que c’est mal d’essayer de se décrire par soi même. Et même d’essayer de le faire par quelqu’un d’autre. Enfin, c’est pas très objectif de le faire avec quelqu’un qui vous aime bien. Tout cela n’est pas très très objectif et reste dans le flou le plus total. Moral : nous sommes flous. C’est pas très évident de se décrire. A la question « qui êtes vous ? » je ne pourrais que répondre que je suis une fille avec deux yeux aux couleurs changeantes, gros nez, petite bouche, oreilles recourbées et cheveux très (trop ?) bouclés. Taille moyenne et un léger surpoids. C’est tout. Après mes humeurs, mes constantes (inexistantes), mes passions, il y aurait un grand blanc derrière ces questions. Faut pas déconner. Qui suis-je pour dire qui je suis sans essayer d’embellir la vérité ?

Ou alors mes passions et mes folies. Passions de m’ouvrir à d’autres horizons, peut être à d’autres cultures et apprendre à développer mon appétit sexuel sans virer nymphomane. J’ai l’esprit qui devient ouvert sans toutefois ne plus avoir de limites. J’apprends à vivre sans contraintes, sans morales puritaines et en toute liberté. On prétend qu’on est ouvert d’esprit, pourquoi pas moi ? Alors je découvre, j’apprends, je m’amuse, j’apprécie ou alors je m’arrête mais je ne me rétracte pas. Je n’ai plus envie d’être la fille sage à lunettes qui écoutait le professeur sagement derrière sa table d’école. Aujourd’hui je deviens jeune femme.

Peut être est-ce exagérer d’apprendre à vivre avec quelque chose de grave mais cette liberté totale me retiens plus qu’elle ne me laisse m’envoler. On me donne la liberté comme un oiseau en cage à qui on ne ferme pas la porte à clef. Encore faudrait-il à l’oiseau de savoir ouvrir la porte. Je me sens comme prisonnière. Pas de mes parents, de la fac ou du boulot mais plus de moi-même. Je ne sais pas vraiment de quoi j’en suis capable, je me sens comme un nourrisson qui  va dehors à quatre pattes (ne visualisez pas surtout). Je peux toujours remettre à demain ce que je peux faire aujourd’hui parce que je sais que demain je serais encore là. Alors si j’ai quelque chose, une anomalie ou que mes jours sont comptés, c’est peut être fou mais à ce moment là ma vie changera. A mon sens, on n’est libre que lorsque l’on sait que l’on est que pour un temps défini.

Je pourrais aussi vous parler du beau temps et de la pluie mais c’est aussi variable que mon humeur. Et puis c’est le passe temps favori des vieilles personnes et je n’en suis pas une.

Je ne vous dirais pas la peur qui m’habite pour mon futur. Je suis dans l’attente de mes résultats qui me semblent plus qu’incertain. C’est un peu comme le Lotto. Je n’ai qu’une chance sur 70.000.000 d’avoir mes partiels et ça me flanque la chaire de poule. C’est comme Flunch. Mais je ne ferais pas l’état des lieux. Il fait beau et je n’ai pas envie de pourrir votre journée tout comme de flinguer ma bonne humeur.

Ma musique varie entre Marilyn Manson (pour des envies de douceurs) et Star Academy 2 pour le bonheur de retrouver des anciennes chansons et me fendre la poire.

C’est pas tous les jours que je peux dire ça mais je me sens vivante.

Vendredi 8 mai 2009 à 16:15

Ca pourrait être marrant comme gros titre :
 
« Fin tragique d’une étudiante sans licence »
La vie est longue putain !

Samedi 2 mai 2009 à 21:11

Aujourd’hui, je déprime en chantant. Le sourire aux lèvres, le rire au creux de ma gorge tout prêt à jaillir. Oui, aujourd’hui je déprime de cette façon parce que le stress n’a pas sa place, parce que les chansons tristes ne me font pas pleurer et surtout parce que j’apprends à faire semblant. Et puis c’est simple de chanter avec le sourire. Je fais semblant dans ma chambre. Je donne un aspect positif à ma silhouette, je joue aux divas et aux mannequins.

J’oublie les bracelets et les bourrelets. Je mets loin dans ma tête tout ce qui peut être disgracieux. Je ferme les yeux et chante. Tout devient possible. Les culottes à fleurs deviennent des brésiliens Aubade. La peau qui tombe est ferme. De profil, je peux rivaliser avec les pubs Taillefine. Tout ça en fermant les yeux et en chanson.

Les cours sont faciles à apprendre. Les chanteurs de rock sont mes amis, ils sont ma rage de vaincre. IL me tient par la main. Oui, tout est possible.

Le miroir est mon public. Je peux y voir des visages admiratifs, des chuchotements élogieux. J’entends le crépitement de l’appareil photo. Je me vois sur les couvertures de Vogue. Ma peau est sans imperfection et mes yeux n’ont plus cette couleur chiasse. On me sent fragile sur les photos. Je suis une poupée de porcelaine. Mon rire tonitruant s’est transformé en un son mélodieux, ma maladresse en gestes gracieux et je peux L’embrasser sans crainte. Dans cette minute, IL est à moi. IL me trouve à son goût, me susurre des mots doux à l’oreille, m’embrasse comme si c’était la dernière fois. Passion secrète s’est changée en passade sauvage et torride.

La fin de la chanson est là. J’ai les mains qui tremblent, me détourne du public et ouvre les yeux. Je n’ai pas changé. Je suis toujours une masse informe, bonne à être sur le podium de Miss Ronde (mais les inscriptions sont fermés depuis mi avril… La poisse)

Alors je me remets à chanter.

Oui, aujourd’hui je déprime en chantant !

Lundi 20 avril 2009 à 10:28

 
Ces dernières nuits, depuis approximativement deux semaines (enfin… Mardi ça fera deux semaines), je fais des rêves qui tournent autour d’un même objet. Ce n’est pas l’objet principal ni même secondaire. Il est plus là en tant que décor mais il est présent à chaque rêve que je fais et dont je me souviens. Ca va vous paraître con de faire une fixation dessus mais c’est plus fort que moi.
 
Je rêve à chaque fois de mon lit.
 
Je peux vous raconter des rêves avec mon lit. Il vit tout ce que je vis. C’est comme le recueil de mes sentiments.
 
*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*
 
La première fois, se déroulait sur une couette au ton rose vif. Un peu comme celle que j’ai en ce moment. J’étais allongée sur mon lit. J’étais recroquevillée sur moi-même. Pas pour me protéger ou quoi que ce soit mais j’étais juste bien. Je discutais avec Doni. Tout simplement. J’avais la sensation de vouloir me reprocher de lui. D’ailleurs je sais qu’à un moment je me suis collée à lui. J’étais vraiment bien. On discutait vraiment de tout et de rien. Enfin… Pas de Flunch. Les dimensions étaient vraiment respectées parce que j’étais moins grande que lui.
Je tiens aussi à dire qu’il faisait un grand soleil. Qu’il n’y avait aucun nuage. C’était vraiment une après midi entre amoureux. Dans le genre romantique sans tomber dans le gnangnantisme le plus trash. J’aimais bien cette impression de réconfort et de bien-être.
 
Le lendemain, mon lit était le lieu d’un viol. J’en ai toujours des frissons et les images sont toujours présentes dans mon esprit. Je ne vais pas le décrire parce que ça ne sert un peu à rien de revenir dessus et puis comme l’a très bien dit quelqu’un, ça n’aurait pas pu se passer en vrai parce que je suis beaucoup plus grosse que celui qui me tenait les bras. Par contre j’attire l’attention sur les tons froids de la couette qui tournait sur un fond bleu grisâtre.
C’est assez bizarre parce que c’est deux rêves, on était en travers du lit. Le premier, j’étais dos à la fenêtre mais je pouvais voir les reflets du soleil jouer avec la couleur des draps alors que dans celui là, j’étais face à la fenêtre. Je pourrais dire qu’il était en contre-jour mais il faisait nuit. Les volets n’étaient pas baissés si bien qu’avec la lune ça donnait des nuances mélo-dramatiques à son visage. Il n’était pas méchant, il avait juste envie de le faire. Je crois qu’il ne se rendait pas compte que je n’étais pas consentante. Que je hurlais ou que je me débattais. Je me souviens que mon prof de philo (pardon… De culture générale) nous avait dit que pour différencier les rêves de la réalité, c’était que dans les rêves on ne pouvait pas ressentir de douleur. Mais cette brûlure atroce, humiliante et lancinante, je n’ai pas pu l’inventer. Elle était là, bien réel. C’est d’ailleurs ce qui m’a réveillé.
C’est comme si j’étais revenue des années auparavant. Sur le coup, j’ai cru que j’allais tout laisser tomber.
 
Plusieurs jours se sont passés et je rêvais de rien ou je ne m’en souviens pas. Et une nuit j’ai rêvé de… Bébés O_o. J’ai pas tout compris. J’étais allongée sur le lit à la couleur virginale (ce qui est en totale contradiction avec le fait d’avoir des enfants) et il y avait un berceau au pied. Mon copain, dans le rêve, était aussi allongé et on discutait sur le fait d’avoir des enfants. C’était le matin. Parce que je pouvais voir les premières lueurs. C’était comme un cocon. Un abri douillet. Cette fois j’étais bien allongée dans le sens du lit mais je n’avais aucun contact avec le garçon (d’ailleurs je ne peux même pas vous dire à quoi il ressemble xD)
Ce qui est dingue c’est que je déteste cette intimité en vrai et encore plus le fait de parler d’avoir des gosses.
 
Le dernier s’est passé cette nuit. On était (j’étais avec mes parents et une dame que je ne connais pas) sur une maison au bord de la mer. Disons que la terrasse touchait l’écume des mers. On profitait d’un magnifique temps et on parlait. Je n’entendais pas le bruit des vagues alors que c’est plutôt chouette comme mélodie. Je me retourne vers mon père et je vois une grande vague de plusieurs mètres au dessus de lui ; je lui hurle de faire attention alors qu’il n’est même pas à un mètre de moi. La vague lui tombe dessus et nous envoie valser quelques mètres plus loin. J’arrive à m’en sortir. La dame aussi. Ma mère est à quatre pattes entrain de suffoquer. Je regarde partout. La mer est devenue calme et le beau temps est toujours avec nous. Seulement mon père n’est plus là. Je vois ma mère s’agitait partout. Entrain de le chercher dans les pièces de la maison. J’étais là, impuissante parce que l’inquiétude qui grandissait en moi me laissait paralysée. Ma mère revenait toujours sur le balcon pour savoir s’il était là. C’était abominable ces cris de lamentations. Jusqu’au moment où je le vois allongé. Ma mère aussi. Du coup mes pieds ont repris vie et on s’est jetées sur lui. Pour voir s’il était toujours en vie. Pour voir comment il allait. Dans mes rêves, j’ai du prendre des cours de secourisme ou trop regarder Grey’s Anatomy parce que j’ai su faire à la perfection le massage cardiaque avec un bouche à bouche que plus d’un médecin m’envierait (pardon… Ma modestie m’étouffe). Bref. Changement de décor. Mes parents sont allongés sur mon lit. Mon père ouvre les yeux et à ce moment là, le soleil inonde la chambre.
 
Mes rêves pourraient faire une bonne série.
 
Bref, j’ai un peu de mal à raconter mes rêves parce que c’est assez confus (comme tout rêve qui se respecte) et puis j’ai pas la plume d’un bon écrivain (à mon plus grand regret). Toujours est-il que j’arrête pas de rêver de mon lit.
Hier, j’ai fait la curieuse et j’ai ouvert le dictionnaire des rêves. Je suis allée à la page « lit » et j’ai découvert ce que mon subconscient voulait me faire savoir.
 
J’ai des problèmes conjugaux et/ou sexuels.
 
Surtout ne faites pas comme moi. Ne riez pas Y_Y

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Créer un podcast