Dimanche 19 avril 2009 à 18:01

Mon portable est mort. Je sais pas pourquoi. Il est mort alors que je parlais à Doni. Pas cool.
Il en a eu peut être marre de me susurrer des mots doux à l’oreille ou de se faire toucher par mes doigts boudinés. Ou autre chose. Mais toujours est-il qu’il est mort. Cela faisait quelques mois que ça pendait au bout de mon nez. Mon portable est comme moi. Très capricieux.
 
En plus j’étais dans la voiture au moment où il a fait le coup. Après avoir eu 550 clients sur les bras. J’ai déboulé à la maison telle une furie en pestant contre les Sony Ericsson comme quoi c’était vraiment de la m*rde. Qu’on ne pouvait pas avoir confiance aux nouvelles technologies.
Je crois que j’ai beaucoup de fois levé les yeux et les bras au ciel.
J’ai pris mon chargeur, le papier pour le portable, l’assurance, une facture et une pièce d’identité et je suis partie pour la ville. J’ai essuyé les bouchons, les feux rouges et je me suis garée à 10 minutes d’SFR. J’y vais, toujours en grommelant contre le portable que je tenais fermement contre moi. J’arrive là bas avec un sourire crispée (je n’allais pas crier sur la vendeuse quand même), je lui demande de réparer mon portable. Et là… Plus rien ne marchait dans cette boutique. Elle avait l’air désolée. Et dire que c’était dans cette boutique que j’étais obligée d’y aller pour le changer. Je demande, toujours gentiment mais avec un sourire plus crispé, si je pouvais aller dans une autre agence. Elle me donne deux factures même si une suffisait et m’a montré la porte en ayant un air soulagé. Pourtant je vous jure que malgré mon état d’énervement j’ai gardé une voix « douce » et souriante.
Je me retape une demie heure en voiture en hurlant contre un camion qui roulait à 80 km/h et une voiture pourrie à côté qui ne semblait pas vouloir nous doubler. Je me gare de nouveau à Auchan. Je n’envie pas ceux qui sont à Flunch et d’ailleurs, quand je passe devant, je me fais toute petite de peur qu’on me propose de faire un remplacement. Je rentre dans l’agence SFR où évidemment tous les vendeurs étaient occupés. Je pianote sur la table avec un sourire qui décline autant que mon état d’énervement. Du coup, je me sens comme blasée.
La vendeuse s’occupait de deux ados (filles) qui avaient à peu près l’âge de ma sœur et qui n’habitaient déjà plus chez ses parents et qui voulaient s’acheter un portable à 99 € (non mais où va le monde ?!). Après un moment de pourparlers, les deux gosses s’en vont et la vendeuse est enfin à moi.
Du coup c’est plus facile et plus vite. Efficace et rapide. Même si donner un chèque de caution de 60 € pour un téléphone que même mon arrière grand-mère n’en voudrait pas, ça me fait un peu mal. Ce « nouveau » téléphone ne fait pas jeux, pas msn, pas Internet, pas mms, pas photos. Bref c’est la misère mais j’accepte quand même (je suis obligée pour poursuivre la conversation avec Doni) et je me retrouve devant le parking avec un téléphone que je planquerais bien volontiers.
Je rentre chez moi. Finis la conversation et me lance à la découverte de ce téléphone. En 5 minutes le tour était déjà fait. Je ne pouvais rien en tirer. Mais je dois avouer que j’ai bien rigolé. Au dépend de celui qui l’avait avant. Parce qu’il n’a pas supprimé ses messages. Ceux qu’il avait envoyé et ceux qu’il avait reçu. Je peux vous dire son prénom et aussi qu’il a une copine.
Oui, je me suis permise de lire ses messages. Je ne le connais pas et, avec les massages, ça me donne pas très envie de le connaître.
Evidemment y avait des messages inutiles, enfin pour mon intérêt personnel. Y avait des messages flippants. Sa copine lui a envoyé trois sms comportant un nombre incalculable de « je t’aime ». Et le message qui tue. Vraiment. Je l’ai lu, j’ai explosé de rire :
« Kikou ! La chuis en franC. …Ca mgratte la fesse gauche… Pressé dte voir. Jte bip dè kje sor de cour. Je t’aime. PS : Djo est mor de rire paskil a lu le texto XD ».
Je sais pas qui est Djo mais je crois que j’aurais eu la même réaction. Et le truc c’est que le « je t’aime » et « ça me gratte la fesse gauche » sont dans le même ton. C’est hallucinant. Je pense que ça doit être deux lycéens. Ou au moins la fille est au lycée. Quand au type il envoie des messages à sa « jolie belle maman ».
J’aurais bien voulu en savoir plus mais je ne vais pas m’immiscer dans leur vie. Et puis je me vois mal envoyer un texto à des inconnus.
 
Donc je dois tenir deux semaines avec un portable qui ne sert que de téléphone. Mais je ne vais pas m’en plaindre vraiment. Par contre ils ont intérêt à me rendre le même téléphone parce que je tiens à garder les 224 messages de Vincent qui me font chaud au cœur quand je les lis. http://fruity.k.cowblog.fr/images/WebCam2009041709182.jpg
 
Ah ! oui, j’ai voulu écrire un peu sur une sorte de journal intime que je traîne depuis des lustres. Parce que je n’envoie plus de mails et que mes articles sur ce blog sont mal interprétés et je suis tombée sur un passage d’un livre que j’avais recopié :
 
« Chère Lisa Maria,
Je crois être amoureuse. Comment en être sûre ?
(X)
 
Chère X,
Si vous me le demandez, c’est que vous ne l’êtes pas. C’est peut être la grippe ou un dérangement intestinal.
Si les symptômes persistent, consultez votre médecin. »

Mardi 14 avril 2009 à 14:49

Ce n'est pas vraiment évident de jouer le rôle de la petite copine.
Vous vous posez un tas de questions sans vraiment, non plus, chercher de réponses. Je sais c'est con mais c'est comme ça. C'est un vrai rôle et je ne suis pas une comédienne. Sourire c'est facile... Le reste l'est moins.
Je ne suis pas faite pour les grandes déclarations d'amour. Ni même pour les compliments hasardeux et sans grandes valeurs ajoutées. Je ne suis pas non plus quelqu'un qui aime toucher les gens... En particulier le petit copain. Dans ces rares moments volés où on est tous les deux, je ne suis pas non plus une romantique. Je reste un glaçon. Un vrai glaçon avec la peau chaude. Je suis comme ça et même si je vois bien que mon comportement fait défaut et que je sais là où ça ne va pas, ça reste plus fort que moi. Je ne veux pas que ça aille plus loin. Vous me direz que c'est aprce que je ne me suis pas assez remise en question. Peut être. Vous avez surement raison. Mais ce comportement, reste pour moi l'ultime stade de protection. Même s'il n'y a pas grand chose à craindre (et j'insiste sur le pas grand chose parce que ça ne signifie pas "rien").

Ca va vous paraitre prétentieux (et j'en suis totalement consciente) mais je me fais l'image d'un électron libre. Enfin... Plutôt quelque chose de libre. Parce qu'un électron peut être rattachée à un atome par un "truc" spécial et il est collé à cette atome à vie à moins que l'homme n'y mette son grain de sel (une fission, non ?) et que c'est reparti pour un tour.
Mais je reste quelque chose de libre et quelque part d'insaissable. Je veux dire par là, je n'ai pas beaucoup d'amis mais beaucoup de connaissances. Je suis quelqu'un qui peut disparaitre de la vie de quelqu'un simplement parce qu'elle l'a désiré (ou qu'on a claqué la porte au nez pour elle...). J'affiche toujours un sourire et on ne peut pas vraiment savoir si ça va ou pas. Je tiens à signaler que si je pleure ça ne veut pas forcément dire que ça ne va pas. Des fois c'est juste parce que j'en ai besoin.
Et le truc de l'électron libre (qui le reste sans aucune manipulation... Mais pas génétique) marche aussi avec le petit copain. Parce que le petit copain ressemble étrangement à l'atome (sauf que lui il a un harem d'électrons... C'est un peu la merde cette comparaison =/) et qu'il veut me rattacher à lui. Oh ! Pas forcément l'atome de ce moment (même si il fait beaucoup pression...) mais les atomes en général. Et bien ça me fait fuir. C'est comme attirer deux pôles. Plus va avec le moins. Mais Plus-Plus ça ne colle pas. Et en ce moment je suis du signe Plus et lui aussi. Je ne veux pas qu'on pense à dans une semaine ou dans un jour ou même dans une heure.
Et si je commence à le faire, c'est comme si je faisais un arrêt cardiaque. Je perds mon souffle, mon coeur s'accelère avant de ralentir dangereusement. Bref, je fais une vraie crise d'angoisse.
Ca ne se voit pas, c'est interieur. Mais dans les moments de grandes déclarations ou de prévisions futuristes je me coupe le souffle (c'est bizarre, hein ?!)
Et dans ces moments là, bah l'électron a envie de prendre ses valises et de partir loin. Même s'il aimait bien l'atome.

Je viens de penser... Mais ça fait l'effet garçon. Tout simplement. Il aime bien la fille. Mais quand il la voit qu'elle commence à s'engager et qu'il voit apparaitre sur ses lèvre les mots "je t'a***", il fuit. Tout simplement. Par manque de courage, par manque de maturité, par manque de responsabilités, par manque de je sais pas quoi mais il n'en demeure pas moins qu'il fuit.
Et au moment où elle arrêtera de faire des plans sur la comètes le garçon reviendra vers elle. A moins qu'il aille butiner une autre fleur (je vous dis pas le nombre de comparaisons que je suis entrain de faire...) 

Enfin voilà... C'est un grand rôle de faire la fille attentionnée, qui se laisse toucher, caresser, butiner en quelque sorte...
Mais elle le fait en mettant son coeur et ses convictions à côté. Elle retire tous ses sentiments à partir de ce moment pour laisser la chance à un atome de se trouver un électron.

Samedi 11 avril 2009 à 11:09

Les publicités sur les régimes défilent. Les gros tee-shirts réapparaissent. Plus c’est large, mieux c’est. La bizarre impression que les miroirs ne me laissent pas tranquille. La peur de se faire percer à jour devient forte. Un doigt accusateur se porte sur les courbes de mes hanches. Je rougis et porte encore des choses plus large. Les beaux jours sont là et rien n’a été fait. Rien de plus ou de moins. Et si pleurer faisait maigrir, je serais fine depuis belle lurette.
 
Cette envie de se serrer contre lui se fait plus pressante avec l’envie de fuir. Demain est si loin… Vous ne le savez pas mais c’est officiel. Et ouais. Il n’y a qu’une personne qui est au courant et encore c’était dit juste pour qu’il me foute la paix.
L’officialiser c’est le rendre réel d’une certaine manière. Et je n’en ai pas vraiment envie. Faire comme si de rien n’était. Je n’ai pas confiance dans la prochaine heure alors qu’adviendrait-il de la semaine prochaine ?
L’officialiser c’est me détacher de cette liberté. Et m’attacher à autre chose. Je ne sais pas à quoi et tout ceci me rend profondément confuse et rêveuse.
 
J’aimerais qu’il me parle d’elle. Je ne lui en veux pas. Je suis même heureuse. Je fais comme lui. Cacher cette vérité derrière un sourire. J’aimerais avoir cette gentillesse dans les yeux. Mais je reste comme lui. Je n’en parle pas et fais comme si j’avais confiance au temps. C’est tellement plus facile de s’attacher aux gens sans qu’il n’y est rien de plus. Je pourrais lui tenir la main sans qu’il n’y est rien de choquant ou aucun sous entendu. Juste pour qu’il sache que je suis là et me rassurer qu’il est là.
Et dire qu’ici, ce n’est pas la distance qui fait défaut.
 
J’ai des rêves plein la tête. Des envies plein à ras bord. Des étoiles qui défilent. Ces désirs se font intenses. Le soleil est au rendez vous et j’ai envie de sortir partout. Les zoos, les escalades dans les bois, visiter Paris, les parcs familiaux, les balades à vélos…
Oui, prendre son vélo. Un sandwich et une boisson et aller dans des endroits inconnus. Parcourir des kilomètres juste pour pédaler. Découvrir de nouveaux villages. Ne pas faire comme les autres. Juste pédaler et s’en remettre au vent et à la douceur du soleil. C’est dans ces moments là qu’on ne pense à rien. Que les pleurs se font la malle. Où le sourire peut être rayonnant sans rien de malheureux à cacher.
 
Ce « vieux » parc je l’aime bien. Là bas j’y ai appris la tendresse et des fous rires incontrôlables. Des souhaits de toute sorte. La distance se fait plus courte et je peux venir de moi-même. Ca ne devient même plus un effort mais un désir. Mais je préfère toujours m’en tenir à aujourd’hui sans penser à demain. Et cacher tous ces sentiments pour moi. Le dire c’est se trahir et que les autres puissent lire à travers moi. Mais cela reste trop tôt.
 
Je me sens malhabile avec mes mots et mes gestes. Comment exprimer tout ce que je ressens ? Tout s’interprète et pas forcément dans le bon sens.
Comment dire les choses telles qu’elles sont et que tout le monde y voit le même message. Crier sur les toits qu’il n’y a pas besoin de rumeurs. L’être humain a besoin d’alimenter ses fantasmes en faisant passer les autres pour des cons. Tout ça pour qu’il se sente moins minable que les autres.
 
Je ne suis pas comme ça et pour ça je suis fière. Je ne veux pas faire de mal à autrui. Je suis quelqu’un qui pense que demain tout ira bien. Qu’on peut aimer tout le monde. Que même TGV ou cie a bon cœur.
 
Je crois en la gentillesse de l’être humain !

Jeudi 9 avril 2009 à 8:41

C’est en ayant une voix de canard que je vous écris aujourd’hui. J’ai les yeux et un nez rouges. Vous l’auriez compris, je suis complètement enrhumée.
Le « En avril, ne te découvre pas d’un fil » n’a pas été réellement tenu. Mais je ne le regrette pas tant que ça. Car les compliments ont fusé. Parti d’un coup. Ils étaient bien cachés. Ca m’a mis mal à l’aise mais j’en ai quand même profité. Même si ce sont les hormones du printemps qui travaillent, que les célibataires deviennent de plus en plus désespérés, ça fait quand même plaisir.
 
Flunch dérive. Il fait la pluie et le beau temps. Mes pleurs et mes rires. Il n’y a pas vraiment d’état intermédiaire. J’ai pensé sérieusement à démissionner. Parce que les Fanny sont vraiment sadiques, que les Bryan du 37 sont lâches et les Isabelle ne savent que porter des culottes patchworks. Cependant, il n’y a pas que ça. Il y a Célia qui a toujours le mot pour réconforter et le geste pour aider. Jimmy qui m’amuse bien avec ses trois copines (oups…), Guillaume le romantique, Rémy toujours actif et…
 http://fruity.k.cowblog.fr/images/SadbySpaild.jpg

Depuis quelques temps, je n’avais pas besoin de faire d’articles. Je confiais tout par mail. C’était beaucoup plus facile parce qu’un blog est publique alors que les mails c’est comme une page blanche d’un journal intime. Un court résumé de ma journée avec tout ce que j’ai eu sur le cœur. Ma façon de parler à changer. Ma tête n’avait plus besoin de suivre, mon cœur s’en chargeait très bien. J’aurais même pu le supprimé rien n’y aurait changé.
Mais il y a certaines choses qui font que tout se ré-inverse. Parler sur un blog, c’est quand même un sacré exercice, parce qu’il faut faire attention à tout. Je dis bien TOUT. Parce que tout s’interprète, qu’il y a des choses à dire et d’autres à ne pas dire. Et quand l’envie est si forte, il faut mettre cette envie avec adresse pour que personne ne s’en rende compte. Et puis, je n’ai pas envie que tout ceux qui me lisent ici, pensent que je les prends pour des bouches trous (je suis tenace). Si j’écris, c’est d’abord pour moi et vous faire comprendre que ce que je suis dans la vie n’est pas tout à fait le vrai moi. Un masque. Une illusion.
Mon sourire s’est caché en attendant le premier rayon de soleil.
Je n’ai jamais pu être vraiment quelqu’un de bien. Mes amis se comptent sur les doits d’une main amputée de 5 doigts. Je fais souffrir ce qui m’approchent de près. Je reste d’une certaine façon insaisissable. Bien malgré moi. Cette carapace est devenue trop dure à soulever. Mais croyez bien que tout ceci reste involontaire ou inconscient…
Si vous avez le mode d'emploi pour apprendre à aimer, je suis preneuse ._.
 

Mercredi 1er avril 2009 à 21:34

http://fruity.k.cowblog.fr/images/IMG4017.jpg


Je carbure au café. Les coups de barre s'enchaînent et s'ensuivent. J'ai l'impression de faire un sprint depuis trois semaines. Les cours sont pratiquement abandonnés. J’ai peur de ne pas suivre le rythme.
La peur me tient éveillée.
 
Je veux plus et je cours après quelque chose qui n’a pas l’air de vouloir de moi.
 
Je ne te vois plus sur msn. Tu vois, je te l’avais dit. Tu n’es plus là et il n’y a plus personne. Il m’avait dit que je recevrai un mail et m’a fait promettre de ne pas déprimer. Mais tu n’es pas là et je garde un sourire forcé sur les lèvres.
 
Toutes ces phrases non dites. Je crois qu’elle ne le seront vraiment jamais. Mes objectifs tombent en ruine. Et il y a un tas de gens qui sont loin derrière moi. J’ai perdu le fil du temps. Tu es déjà loin. Il le sera aussi. J’enchaîne aussi les défis. Je ne suis pas une fille sage. Mais c’est comme si c’était un rêve. Tout ça est un rêve. Rien de plus. Je finirai bien un jour par me réveiller. Peut être que tu seras de nouveau là. Peut être qu’il le sera aussi. Pour de vrai.
Il y a tout plein de trucs que j’aimerai. Tu sais, genre… Genre être jolie. Un peu pour tout le monde. Mais plus les jours passent et plus je me dis que c’est loin d’être possible.
J’aimerai que tu reviennes. Aussi. Mais là aussi c’est pas possible.
Ce n’est même plus des soirées que je veux faire. C’est faire partie de votre vie à tous deux. Faire un bout de voyage avec vous. C’est un vœu qui m’est cher. Je le veux. Mais est-ce que je le peux ? Vous me semblez si loin. J’ai peur de vous approcher, de vous déranger, de vous faire fuir.
 
Je veux m’amuser. De tout. De profiter. De tout. De rien. De pas grand-chose. Quitte à tout perdre. Mais je préfère y gagner.
Je gagne des points sur le test de pureté. J’ai l’impression que je perds mon innocence.
 
Je veux que tout s’arrête. Dégoût de tout.

Mon cœur manque un battement. Je ne suis pas aimée. Je suis juste sympa. Et encore.
 
J’ai l’impression d’avoir tout merdé.
Par-dessous tout, j’aimerais être rassurée
(même si je ne le mérite pas) 
Etre prise dans les bras.

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | Page suivante >>

Créer un podcast