"Ce n'est pas le terme en lui même qui me gène mais plus le fait qu'il me colle à la peau. Je sais bien que si cela venait à changer, il me faudrait un temps d'adaptation. Ca m'effraie. J'ai peur de pas grand chose à vrai dire. J'aimerais tellement me montrer parfaite. Ne pas donner cette image si fragile. je vais commencer à en avoir horreur. Faculté de position foetale ; pour ne pas voir ce qu'il y a dehors. Faire la fille sociable. Jouer un rôle. Le baromètre de la sociabilité baisse en flèche. Autant se recroqueviller pour un bon moment. Parer les coups des autres ? Armure d'auto-défense, de vannes en tout genre au point de paraître méfiante et angoissée. Je veux ni être méchante ni être heureuse mais plutôt aveugle et sourde. Car ces images futiles et bruit assourdissant me donnent la nausée. En mal du monde. Non respect et fragilité. Pancartes de mots, je hurle en silence. [...] Bizarre impression de voir ce qui m'entoure comme si j'étais une caméra. Les gens changent de personnalité quand j'arrive. Je ne fais juste qu'observer et enregistrer, puis les souvenirs refont surface. Commentaires des spectateurs. Ils ont changé depuis. Caméra eteinte. Je ne fais pas partie de leur vie et ça me laisse indifférente. Changement de décor. Nouvelle personnalité. L'être humain est un caméléon. Manipulateur. Je suis une caméra."
Je ne suis pas celle qui l'a écrit. Ou du moins je ne me reconnais pas dans ces propos. Eh ! Je ne veux pas laisser filer ma chance. Les barbus-guitaristes-à-l'âme-musicale ne m'attendront pas éternellement. Merde alors !
Souris, souris, ris et va de l'avant. Fille au coeur joueur s'en va chevauchant toutes difficultés.
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Le mois de septembre s'est presque finie. Avec ça la fin de l'été, accepter le départ de certaines personnes, voir aussi les perspectives d'avenir. Commencer à se prendre en charge. Ne plus espérer et agir. A croire que le monde adulte me guette. Mais je ne m'en fais pas il est encore loin ce temps là. D'ailleurs la fac est un monde de gros bébés qui ne peuvent pas se prendre en charge. Ca fait quand même bizarre de se retrouver à 50 dans un amphi. Voir toutes ces chaises vides. S'assoir à côté de fils à papa. Et je continue à rire et aussi à m'émoustiller avec le prof de macro >_<
Bref la vie continue. Et toujours avec le sourire s'il vous plait ^_^
